samedi 10 janvier 2009

LES ENFANTS DE MADAGASCAR - BILAN

6 - NEW YORK: Le MAP évoqué par Ravalomanana - REDUIRE DE 2/3 LE TAUX DE MORTALITE DES ENFANTS : 1990 et 2015
Au cours de la 61ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Président Ravalomanana a été intégré dans le groupe qui devait se pencher sur la mortalité infantile. Il était pour ce faire un des invités au symposium en la matière aux côtés de Sa Majesté la Reine Rania Al-Abdullah de Jordanie, du Président Hamid Karzaï d’Afghanistan et du Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg.

A l’instar des autres orateurs, le chef de l’Etat a ainsi souligné la nécessité de réduire de deux tiers entre 1990 et 2015 le taux de mortalité chez les enfants. Tout comme il a évoqué les enjeux du Madagascar Action Plan dans ce sens.
Le MAP qu’il a qualifié d’être "notre feuille de route pour l’avenir". De même qu’il a insisté sur l’intégration des programmes des pays donateurs et des activités des ONG dans cette stratégie quinquennale.

Mais tel qu’il l’a présenté à New York, le MAP, qui est encore un programme pour les années 2007 à 2011, semble être un projet déjà acquis et opérationnel au pays alors que nous allons nous acheminer vers l’élection présidentielle. Par ailleurs, cela a été l’occasion pour Marc Ravalomanana d’adresser des messages sur la nécessité d’un engagement ferme en faveur de la santé des enfants, sur l’importance des programmes nationaux conçus par les pays eux-mêmes et sur la responsabilité de la communauté internationale concernant la mortalité infantile aux autres participants.

Dans ce sens, il a fait état des expériences de Madagascar en donnant des chiffres sur la réduction de cette mortalité, sur la lutte contre le VIH/Sida, sur la campagne de vaccination et sur la distribution de moustiquaires imprégnés.
Qui, à les entendre, sont très prometteurs pour la santé des enfants malgaches. - Mdi-Madagasikara, - 20/09/2006

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5 - SANTE INFANTILE : MALADIES DIARRHEIQUES COURANTES EN SAISON CYCLONIQUE
Elles constituent encore la troisième cause de mortalité infantile à Madagascar. - Reprise de la production de SRO (sel de réhydratation orale), 700.000 sachets en 2006

Après fermeture en 1999, l’unité de production de soluté massif (UPSM), ces solutés destinés à la réhydratation orale de l’enfant diarrhéique, reprend du service. Suite à une gestion désastreuse, en effet, les activités de cette unité ont dû être interrompues. Aujourd’hui, elles redémarrent après la réhabilitation des locaux, la remise en état des équipements et la normalisation du plateau technique.

La journée de lancement officiel de cette reprise de la production de SRO (sel de réhydratation orale) s’était tenue hier à Tsaralalàna.
Dans sa phase de départ, l’UPSM de production propose d’utiliser les matières premières disponibles en stock depuis 2001 et de les mettre immédiatement à la disposition des formations sanitaires.

Puis, elle projette de produire du SRO à basse osmolarité, conformément à la nouvelle formule préconisée par l’OMS, suite à de récentes découvertes en matière de prise en charge de la diarrhée. Cette formule indique, en effet, une faible concentration de glucose et de sel. Elle écourte la durée de la diarrhée et réduit les besoins en SRO liquide. Sans oublier son goût plus apprécié par les enfants.
L'objectif est de produire 700.000 sachets en 2006, le sachet étant proposé à Ar 120. Ce prix, rendu possible grâce à l’appui des nombreux partenaires du MINSANPF, inclut déjà une marge bénéficiaire de Ar 20 par sachet. Le but en est d’assurer la proximité et la disponibilité de ce soluté, précieux pour la survie de l’enfant en cas de diarrhée. - Hanitra R., Midi Madagascar, 12/10/05


- DROITS DE L'ENFANT


4 - LES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS SONT LES PRINCIPALES VICTIMES DU PALUDISME
Actuellement, le paludisme figure parmi les premières causes de morbidité à Madagascar. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes en sont les plus vulnérables.

Une enquête de base, relative au projet “Action communautaire pour faire reculer le paludisme” indique que le taux de mortalité lié à cette maladie est de 35 % contre 17 et 3 % pour la diarrhée et l'infection respiratoire aiguë (Ira). Concernant la prévalence, elle est de 38 % chez les enfants et de 49 % chez les femmes enceintes.

“Ce taux se divise comme suit: 61 % des enfants de moins de cinq ans, 19 % de cinq à quatorze ans, 13 % des jeunes et des adultes de 15 à 49 ans, et enfin 7 % des adultes de 50 ans et plus”, souligne le Dr Paul Raharimanantsoa, chef de projet, hier, au cours de la dissémination des résultats de cette enquête réalisée dans 47 districts les plus exposés à la maladie entre le 21 mai et le 23 juin 2005.

OBJECTIFS D'AMBANJA
En 2003, plus de 2,2 millions de cas de paludisme présumés à Madagascar dont 35 % chez les moins de cinq ans. Alarmante, la maladie a causé deux décès par jour uniquement au niveau des centres hospitaliers de district (CHD II) et provoqué trois millions de jours d'absentéisme scolaire, ainsi que la perte de quatre millions de jours de productivité.
Ces données démontrent que beaucoup d'activités restent encore à entreprendre, notamment dans les zones les plus enclavées, pour que soient atteints les objectifs d'Abuja. Ceux-ci consistent à réduire de 60 % le taux de morbidité liés au paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. D'autant plus qu'à l'heure actuelle, il n'y a que 5 % des enfants qui bénéficient d'un traitement correct.

Financée par le fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ou Global Fund, l'enquête a été réalisée par l'Instat en collaboration avec le ministère de la Santé et du planning familial et le consortium des Organisations non gouvernementales (Ong) œuvrant sur le volet communautaire à savoir Care international, Asos et Salfa.
“L'objectif étant de collecter et d'analyser les données de base relatives aux problèmes de santé liés au paludisme chez les groupes vulnérables, en l'occurrence les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes”, explique Richard Ralainirina, coordonnateur du projet Cresan.

Ceci, afin d'aider le projet “Action communautaire pour faire reculer le paludisme” à la revue des indicateurs, suivre l'évolution des activités, réorienter les stratégies en cas de besoin, et mesurer les acquis. - Henintsoa Andriamiarisoa, lexpressmada, 28/09/05


UNE DIABETIQUE RISQUE LA MORT A L'ACCOUCHEMENT
Une partie des participants à la conférence sur le diabète tenue à l’amphithéâtre de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
La réunion scientifique de vendredi dernier, tenue à l'Amphithéâtre de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, révèle cette réalité. Quelques spécialistes, dont des diabétologues et des biologistes, sont intervenus pour revoir ensemble les avancées dans le diagnostic et la prise en charge du diabète. Cependant, ils sont tous convaincus que la prévention s'avère encore difficile, faute de dépistage systématique chez les femmes enceintes. Ce qui explique l'inexistence de statistiques.

Cette situation peut s'expliquer par l'insuffisance de soins prénataux donnés aux mères. Ce qui a des répercussions sur le nouveau-né.
D'après l'EDS 2003-2004 (Enquête démographique et santé), seules 40% des mères effectuent les quatre consultations prénatales recommandées et, dans seulement 16% des cas, la première se déroule à moins de quatre mois de grossesse.

Autre fait alarmant auquel les conférenciers mettent en garde le public : le caractère même de cet état qui est souvent trompeur, car sa manifestation extérieure demande du temps.


Le diabète est dû soit à une insuffisance de la production d'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, soit au fait que les organes résistent à son action. Cette insuffisance provoque une augmentation de la concentration de glucose dans le sang, qui est à l'origine de diverses lésions d'organes, en particulier les vaisseaux (yeux, cerveau, cœur ...), reins et nerfs.

Les facteurs de risque sont un régime alimentaire déséquilibré, l'obésité et un mode de vie sédentaire.
Le diagnostic du diabète repose sur la découverte d'un taux anormalement élevé de glucose dans le sang à jeun. Mais d'autres examens biologiques comme le dosage de l'hémoglobine gluquée ou HbA1c s'avèrent nécessaires pour suivre son évolution.

Cette réunion intitulée “2ème Rencontre clinico-biologique” entre dans le cadre de la formation médicale continue organisée par l'association “Les Confrères de Mada” et l'Institut Pasteur de Madagascar.
Les Laboratoires Sanofi-Aventis ont saisi cette occasion pour présenter leur antidiabétique par voie orale. - Teholy Martin - lexpressmada, 30/09/05



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3 - PRES DE 766 356 ENFANTS DE 0 A 5 ANS IMMUNISES CONTRE LA POLIO -
CAMPAGNE DE VACCINATION 03/07 OCTOBRE 2005
Mieux vaut prévenir que guérir.

C'était sous la houlette du ministre de la Santé et du planning familial, le Dr Jean-Louis Robinson, et des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Unicef et de l'Usaid, que la deuxième partie de la campagne Fav Polio 2005 a été lancée, hier, dans la ville de Morombe.

“Près de 766 356 enfants de 0 à cinq ans à immuniser contre la poliomyélite pour le second passage de cette campagne de vaccination organisée dans 27 districts de Madagascar du 03 au 07 octobre”, souligne le Dr Perline Rahantanirina, directeur de la santé de la famille. Vingt et un districts sur 27 sont dans le sud-ouest de la Grande île, un dans le nord-ouest dans le district d'Antsalova, et le reste dans le Sud est, à savoir Vangaindrano, Iakora, Midongy du Sud, Befotaka.
Dans ce cadre, 4500 vaccinateurs et 450 mobilisateurs interviennent pour vacciner les enfants dans les centres de santé ou feront du porte-à-porte. Pour le district de Morombe, 54 équipes de vaccinateurs et 69 mobilisateurs se relayeront pour la réalisation de la Fav Polio 2005.

DEUX CAS
La découverte, au mois de juillet, de deux cas de poliomyélite à Toliara II et à Ampanihy ont incité le gouvernement et ses partenaires à relancer la campagne de vaccination initiée en 1997.
“Une enveloppe financière de 90 000 dollars US y est affectée. L'objectif étant de se rallier aux pays du monde pour éradiquer la poliomyélite d'ici trois ans, c'est-à-dire à l'horizon 2008”, précise le Dr Jean-Louis Robinson.

D'ailleurs, cette maladie a presque totalement disparu dans les pays riches comme en Europe et en Amérique, contrairement à ce qui se passe en Asie et en Afrique où elle handicape encore beaucoup d'enfants.
Et le ministre d'inciter les parents à vacciner leurs progénitures pour réduire le taux de mortalité infantile et relever à la fois l'espérance de vie de la population et le niveau de croissance économique.
“D'ailleurs, la plupart des vaccins, que ce soit le Bcg ou la DT Coq, sont disponible et gratuits dans les centres de santé”, ajoute le Dr André Ndikuyeze, représentant de l'OMS à Madagascar.


Dans les districts de Morombe et de Morondava, le taux de vaccination pour la première partie du Fav Polio 2005 était évalué à 100 %.
Notons que 20 972 enfants de 0 à cinq ans ont été vaccinés à Morondava, contre 119 119 à Morombe pour la première partie de la campagne. Espérons que la seconde partie fera mieux. - Henintsoa Andriamiarisoa, lexpressmada 04/10/05


2 - MADAGASCAR à l' UNICEF 2005
Président de la République malgache : Ateliers des Chefs d’Etat organisés par l’Unicef et le programme Wash

"... De 66%, le taux d’approvisionnement en eau potable devrait passer à 78% d’ici 2015. Tel est l’objectif.
Pour lui, " la mondialisation de l’économie devra être suivie de la mondialisation des responsabilités ". Mercredi, le Chef de l’Etat a été invité par le Corporate Council for Africa (CCA) et le MCA. Marc Ravalomanana a attesté que Madagascar devrait accélérer son rythme dans la mise en place des structures du MCA.

Dans son discours devant les nations ( New York 15/09/05) , le président de la République a énuméré les efforts entrepris par Madagascar dont l’amélioration de la santé maternelle, l’effort pour stabiliser le taux de prévalence à 1,5%, le lancement d’une politique nationale de promotion de la Femme et le plan d’action national en genre et développement, la baisse du taux de mortalité infantile de 159 à 94% pour les enfants de moins de 5 ans, et, entre autres, l’augmentation du taux de scolarisation, de 62 à 82%.

Marc Ravalomanana a souligné que " pour lutter contre le paludisme, le gouvernement malgache a distribué gratuitement des moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans ", et que " la campagne de sensibilisation contre le Sida et le Paludisme continue à l’échelle du pays." - Val A. Midi Madagasikara, 16/09/2005

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1 - ENFANTS DE MADAGASCAR
2 - RAPPORT UNICEF 2004 sur "La situation des enfants dans le monde" : on apprend qu'à Madagascar, le taux d'achèvement dans le Primaire, est, pour les filles, de 10% inférieur à celui des garçons. Cette discrimination à l'égard des filles se confirme par la suite dans l'enseignement secondaire où déjà plus de garçons que de filles sont scolarisés.

Tafitasoa, âgé de un an, le fils du couple Zefira et Céline du village d’Ambohifotsy situé à 60 km au nord-est de Toliara était aveugle depuis sa naissance. Il souffrait d'une cataracte congénitable bilatérale que n'ont pu soigner tous les guérisseurs du Sud. Grâce au Lions Club de Toliara, il a été opéré à l'hôpital de Soavinandriana le 16 octobre, il a maintenant recouvré la vue. Un exploit de la médecine et des médecins malgaches qui méritait d'être signalé. - 12/12/2003 in " Rapport de l'Unicef 2004 "


1 - MADAGASCAR 2003 - SANTE - ENFANTS : situation alarmante
Selon le dernier rapport du bureau de l'U.N.I.C.E.F. à Madagascar :
6 300 enfants malgaches sont orphelins à cause du sida, 1 000 autres sont porteurs de la maladie.
Cette situation alarmante est celle des enfants âgés de moins de 14 ans qui sont les plus touchés par la pandémie du sida.

A Madagascar, l'engagement de tous les partenaires publics dans la lutte contre ce fléau, est nécessaire et urgent.
Selon le même rapport, Madagascar se place au 32e rang parmi les 193 pays au monde ayant les plus forts taux de décès d'enfants de moins de 5 ans, des décés dus à la malnutrition, à la pauvreté , à l'insuffisance pondérale. - LE JIR - 27/02/03

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Extraits du LIVRE D’OR

- HANOME ANJARA TOERANA NY MAHA-IZY ANTSIKA EO ANIVON’IZAO TONTOLO IZAO

Miarahaba e !

…Misaotra anao amin’ny finiavana sy fitiavana hanome anjara toerana ny maha-izy antsika eo anivon’izao tontolo izao araka ny talenta efa eo aminao rahateo. Mirary faherezana hatrany.
Antsiva, 07/03/07


- MIARAHABA - 18 NOVAMBRA 2006
Miarahaba anareo tamin’ny fanatontosana ny hetsika.
S.E. Madame Yvette Rabetafika Ranjeva, Ambassadeur Représentant Permanent de Madagascar auprès de l’U.N.E.S.C.O., 06/12/06



- SITE INTERESSANT

Merci pour ce site intéressant sur la langue (que j’essaie d’apprendre,
avec beaucoup de plaisir) et la culture malgache.
B. Maurer - AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), Madagascar, 12/09/06


- SITE TRES INSTRUCTIF
Bonjour, …Le site est très instructif. Bonne continuation
C., Echo du Capricorne 05/07/06

- SUPERBE
Bonsoir,

Superbe lecture. Je reviendrai sur le site car je souhaite apprendre à parler malgache. J’habite sur l’île de la Réunion et je vais certainement m’expatrier très prochainement à Antsirabe.

Avant toute chose, je veux connaître le B.A.B.A du malgache pour pouvoir communiquer un minimum avec la population.

Merci pour ce très agréable moment…

Bien cordialement. - Martine P., 18/06/06


- LA CULTURE MALGACHE EST VIVANTE
VOTRE COLLABORATION DANS LE CADRE DU PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPEMENT…
Je me suis permise de visiter votre site.
Félicitations.
Tout cela me remplit beaucoup d’espoir : la culture malgache est vivante.

Dans le cadre de programme national de développement, à partir du 13 juin prochain, le CEMDLAC, installé à Antananarivo, premier Centre Culturel malgache géré par une malgache, démarrera ses activités d’animation culturelle par le Poète J. J. Rabearivelo, à notre avis, c’est l’auteur le plus traduit en plusieurs langues. Il y aura des expositions, des échanges de vue sur l’auteur et un petit montage poétique.
Si vous permettez, j’exposerai vos points de vue.

Je me rejouis déjà de votre coopération.
V. RAMILISON, coordonnateur national du Centre malgache pour le Développement de la Lecture Publique - CEMDLAC - 30/05/06


- ENCOURAGEMENT DANS CETTE VOIE BENEFIQUE AU DEVELOPPEMENT
Manao ahoana tompoko,

En qualité d’ancien prof VSNA de la délégation Catholique au Collège Saint Michel de Tana de 1971-1972, je vous salue et vous encourage dans cette voie qui ne peut être que bénéfique à la culture et donc au vrai développement.

Cordialement,

Veloma tompoko. - Y. Cabanis, 18/05/06


- INFOS TRES PERCUTANTES - TRES PRO…
Avec toutes mes félicitations pour les informations très interessantes, très percutantes et très professionnelles.

Bonne continuation.
- Professeur RASAMINDRAKOTROKA Andry, 15/05/06

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