De femme à femme "MERCI MADAME - OUI, HYMNE A LA VIE MALGRE TOUT !"

En cette journée mondiale de la femme, à l’honneur une journaliste malgache du magazine "Les Nouvelles" Mialisoa RANDRIAMAMPIANINA, par son biais, nous élevons haut le rôle de la femme en tant que gardien de la vie humaine.
Seule une femme a ce regard bien orienté vers l’humanisme face au chaos semé par les zizanis des mâles. Loin de nous l’idée de faire polémique sexiste mais elle a su remettre les choses à leur juste place : NOUS SOMMES ICI-BAS POUR LA VIE ET EN PROFITER MAIS NON POUR SEMER LA MORT !

Appréciez à sa juste valeur son éditorial du 7 mars 2009, in Les Nouvelles, intitulé "Merci et chapeau bas !" que nous vous reportons ici :

" Services des Urgences, à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Des blessés sur les brancards, des parents en pleurs, des gens terrifiés. Des médecins allant et venant à toute vitesse. Ils sont soucieux mais concentrés sur chaque détail, soignant, conseillant, rassurant de parfaits inconnus, jetés dans ces couloirs par la violence de la rue et l’horreur de la crise.

Les Urgences… Un lieu de fin de vie, dirait-on, où la détresse humaine croise son dernier sas. Mais aussi un lieu où des femmes et des hommes luttent, corps et âmes, sans répit et avec foi. Dans les coulisses d’une crise irraisonnée, ces médecins et leurs équipes sont aussi précieux qu’une oasis dans le désert.

Lorsque l’affrontement dépasse les protagonistes, dégénérant en violences et en provocations, ces hommes et femmes en blanc sont la maîtrise de soi personnifiée. Calmes et efficaces dans la panique, même si le désordre et la vague de blessés, et parfois de morts, font que parfois, leur organisation n’est pas toujours infaillible.

Dans les couloirs de ces hôpitaux, l’horreur des semaines de conflits, leurs flots de sang et d’inconscience font face à un adversaire puissant. Un adversaire en blanc, qui ridiculise tous les "meilleurs" arguments de la violence. Car dans ces hôpitaux, on retrouve les remparts, peut-être les derniers mais sans doute les plus solides, du self-control. On y croise aussi cette force de croire qu’il y a toujours moyen de survivre et même de vivre, au-delà de la débâcle.

C’est un pied de nez aux deux rivaux que sont Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, incapables, et sans doute désormais peu enclins, à trouver une sortie de crise consensuelle. C’est aussi un pied de nez à la grande muette et leurs fusils meurtriers, aux casseurs et leurs jets de pierre, à toutes les intimidations qui sont maintenant monnaie courante. La farouche détermination de cette fourmilière de médecins et d’infirmiers est la réplique à l’arrogance, à l’obtus et à la sourde oreille. Oui, au milieu de cette pagaille, il y a des femmes et des hommes qui gardent leur engagement intact et pour qui les convictions politiques ne sont rien face à la vie d’un homme.

Dans cette rude époque où les repères les plus élémentaires comme l’autorité, le pouvoir ou la loi se confondent dans le capharnaüm, ces équipes de choc rassurent. Non seulement parce qu’elles sauvent des êtres humains, mais parce qu’elles incarnent ce qui nous reste de sang-froid et de courage. Ce n’est pas qu’une profession, c’est une belle leçon de vie.

À ces gens-là que l’on oublie, à cette ruche humaine qui ne connaît pas de trêve, merci et chapeau bas. - Mialisoa Randriamampianina, 7 mars 2009, Les Nouvelles"

Merci madame, en espérant que ces quelques lignes éveilleront :
- la conscience humaine dans notre grande île où doit passer en priorité "la vie humaine, son bien-être socio-économique, culturel". La hisser au-dessus de toutes convictions politiques qui doivent être au service de l’humanité et non le contraire !
- l’importance prioritaire de nos services de secours : pompiers, ambulances, hôpitaux et leur personnel à qui nous saluons ici le dévouement face aux conditions de travail désastreuses.
- l’urgence de mettre en place un grand chantier de structures socio-économiques et écologiques basées sur le bien-être du peuple malgache EN PRIORITE. C’est l’aide la plus importante que l’on puisse apporter à la femme malgache qui verra alors ses conditions de vie améliorées.

Tout cela est vrai pour l’ensemble de la grande l’île malgache.
Dieu bénisse Madagascar !
Dieu bénisse le peuple malgache !
Dieu bénisse les femmes malgaches ! - Olga HELISOA, 08.03. 2009

Jocelyn Ranjarison - Fenoy Tompo
envoyé par Andraina

Jaona 4.10 – “Jesosy namaly ka nanao taminy hoe:
Raha fantatrao ny fanomezan'Andriamanitra sy izay miteny aminao hoe: OMEO AHO HOSOTROIKO,dia ianao no ho nangataka taminy ka nomeny RANO VELONA”

J. Ranjarison : Fenoy Tompo

Mitady zava-tsoa tsy nahavoky aho
Toy lay vehivavy naka rano
Kanefy nomen’i Jeso toky aho
Ahazo ny madio manganohano

Fiv :
FENOY TOMPO HITAFOTAFO
ITY SINY IZAY NOMENAO AHY
FA MIREDAREDA TOY NY AFO
IZAY HETAHETA NY FANAHY

Tsy vitsy ireo izay mbola mankamamy
‘Reo zava-tsoa omen’ny tany
Kanefa re mba tiko loatra
Hisantatry ny fiainana any ankoatra

Fiv: ..

Ry namako izay mbola mitady
Fiadanana tsy ho doria
Ho reraka ianao hiady
Raha tsy mandray an’i Jeso Kristy

Fiv: …